🔫 Comment Choisir Des Jumelles Pour Observer Les Animaux
Unautre point à ne pas regarder est la maque des jumelles. Vous devez surtout choisir des jumelles de marque connue. Il en existe plusieurs telles que Nikkon, Olympus, Bushnell En définitive, les jumelles sont des appareils très utiles pour observer des objets ou des animaux. Il y a différents critères à regarder pour choisir vos
Commentchoisir ses jumelles d'ornithologie: 10x40, 12x40 Comment choisir ses jumelles pour observer les animaux (Chasse): 10x30, 10x40, 12x40. Pour une longue observation, privilégier un faible grossissement. Certaines jumelles sont équipées d'un amplificateur de lumière pour une visibilité nocturne ou vision nocturne permettant de voir dans l'obscurité totale. Certains
Certainsfournisseurs, pour répondre aux souhaits de leur clientèle, distribuent des supports pour fixer les jumelles, un télescope, ou un appareil photographique sur l'un des montants, ou une traverse du mirador. Les jumelles avec une plage d'amplification variant de 8 à 12 fois sont les plus recherchées. Comme l'indice crépusculaire est ici le principal objectif, ces jumelles sont
Lesjumelles puissantes ont un grossissement plus élevé que les jumelles classiques, ce qui permet de voir des détails plus fins. Elles sont donc idéales pour observer les animaux, les plantes et les paysages de loin. Il existe différents endroits où acheter des jumelles puissantes. Les magasins de sport, de tir et de chasse en vendent généralement, ainsi que les
Desjumelles sont un instrument optique binoculaire à grand champ de vision pour une observation sans fatigues oculaires, elles ont une bonne prise en main et sont complémentaires avec la longue-vue terrestre.Choisir des jumelles n’est pas une chose facile, vous trouverez ici des réponses à vos questions afin de choisir votre futur instrument.
Sivous préférez observer des animaux en mouvement, privilégiez un champ de vision large. Si vous préférez fixer des points fixes, vous pouvez opter pour un grossissement plus important. Puis il faut prendre en compte le relief oculaire. Il décrit à quelle distance des yeux doit se trouver votre paire de jumelles pour voir une image normale. Si vous portez des lunettes, il est
Vouspouvez aussi observer de loin les animaux grâce à des équipements adaptés comme les jumelles. Vous pouvez d’ailleurs cliquer ici pour pouvoir en acheter un facilement. Se mouvoir en silence. Quel que soit l’endroit que vous avez choisi pour observer les animaux sauvages de la forêt de Sologne. Il est important de se mouvoir en
Lesjumelles 10x42L IS WP offrent des vues plus lumineuses pour les observations de nuit. Quelles jumelles pour observer la lune? Les jumelles Orion 9326 Giant View 25×100 Le diamètre de 100 mm et le grossissement de 25× permettent à l’utilisateur de voir de près chaque détail comme les cratères de la Lune.
Typede jumelles pour observer les animaux? Quels types de jumelles utilisez vous pour observer les animaux? (oiseaux,.. Forum > Autres > Divers > Type de jumelles pour observer les animaux? Discussion démarrée par Smouchy le 12 juin 2005 à 13:43 . 3 messages · 3 participants · 3 511 affichages . Guides VoyageForum. Démarrer une discussion: Suivre cette
dXJV. en lectureBalades 10 sites pour observer les animaux sauvages Femina 2017-05-29 2019-05-20 Observation de la faune sur le Niederhorn BE A Beatenberg, dans l’Oberland bernois, un garde-chasse nous emmène admirer des colonies de bouquetins. Pour cela, on se lève aux aurores, on chausse des bonnes chaussures de marche et direction Gemmenalphorn, une montagne des Alpes de l’Emmental. Avec un peu de chance, on pourra voir des marmottes, des chamois ou encore le fameux aigle royal. Prix Balade d'une demi-journée accompagnée d'un guide, à partir de 34 fr./adulte et 17 fr./enfant. Beatenberg, Oberland Bernois. Les oiseaux dans le Jura bernois BE Le massif jurassien accueille une grande diversité de rapaces comme des milans, buses, faucons, éperviers, aigle royal… Dans ce paysage contrasté, alternant les pâturages, les falaises et les forêts, c’est l’occasion d'observer ces oiseaux et de vivre une expérience unique. Prix Excursion accompagnée d'un guide à partir de 60 fr. Moutier, les Trois-Lacs dans le Jura bernois. La forêt d’Aletsch, Riederalp VS Voilà une réserve naturelle de près de 410 hectares qui possèdent une faune et une flore très variées. Avant de partir se balader, on vérifie la période où les cerfs brament de septembre à octobre. Et on réjouit d’observer les amusantes marmottes qui se nourrissent, jouent et apparaissent au gré de la journée. Prix 7 et 8 octobre 2017, week-end Le brame des cerfs», logement et repas compris, de 155 à 180 fr. Réserve naturelle, Riederalp. Au pays des marmottes, Rochers-de-Naye VD On prend le train à la crémaillère de Montreux-Oberland bernois et au sommet, le parc animalier Marmottes Paradis» nous accueille. Il réunit 11 espèces d’Europe, d’Asie et d’Amérique. On y découvre la vie quotidienne de ces mammifères espiègles. Une activité de rêve, notamment pour les enfants. Prix Journée découverte marmottes avec la guide de randonnée Pascale Fesquet 50 fr./adulte et 10 fr./enfant.. Marmottes Paradis, Rochers-de-Naye. Randonnée dans le Chasseral, St-Imier BE Dans la réserve naturelle de Combe Grède, accompagné d’un guide, on scrute le paysage pour apercevoir des chamois reconnaissables à leur tête bicolore, des marmottes qui sifflent au moindre danger mais aussi des chauves-souris lors d’une nuit leur étant consacrée le 25 août 2017. Prix Promenade avec un guide qui nous emmène sur les traces des chamois au Chasseral à partir de 60 fr.. Le Chasseral, St-Imier. Le parc naturel de Pfyn-Finges, Susten VS En été, lorsque les centaurées sont en fleurs, les abeilles sauvages pollinisent ces plantes. Différentes espèce nichant soit dans le sol sablonneux, soit dans des coquilles d’escargots, sont très difficile à observer. Mais, grâce à leur travail, la biodiversité de ces lieux perdure. Prix Excursion d’une demi-journée, à partir de 10 fr./enfant et 25 fr./adulte. Bois de Finges à Susten. Le Cerf au Val Trupchun GR Située en grande partie dans le Parc national suisse, cette vallée des Grisons est un havre de paix pour les cerfs élaphes qui se font remarquer surtout de mi-septembre à mi-octobre avec leur brame. Les bouquetins, eux, se transforment en baromètre pour les habitants du lieu, car plus ils descendent dans la vallée, plus il fera mauvais temps. Plus au fond de la vallée, on observe les chamois et des colonies de marmottes qui font le bonheur des visiteurs. Prix Balade accompagnée d'un guide, pendant 6-7 heures, pour observer les animaux. A partir de 25 fr./adulte et 10 fr./enfant. Val Trupchun, réserve de gibier dans les Alpes. Observation depuis la Gemmi, Loèche-les-Bains VS On a tous entendu parler du Gypaète barbu, mais combien d’entre nous l’ont-ils vu? Pour avoir cette chance, rendez-vous directement à 2500 m d’altitude en prenant le téléphérique. Un guide vous emmènera découvrir le roi des airs dans son habitat naturel. On n’oublie la paire de jumelles pour profiter un max de ce spectacle. Prix Billet de funiculaire aller-retour pour adultes, 34 fr. La Gemmi à Loèche-les-Bains. Au pays des Trois-Lacs, Bienne BE Le lieu idéal pour guetter les castors à l’œuvre dans un ruisseau peu profond à côté de Bienne et comprendre leur mode de vie. De nature très discrète, on les découvre également au crépuscule, où leur occupation n’est pas la même que la journée. En effet, l’animal bâtisseur change d’endroit pour se procurer son bois. Prix Excursion d’une demi-journée avec un guide, à partir de 60 fr. Les Trois-Lacs à Bienne. Une parade nuptiale, Hofstetten bei Brienz BE Pour tous les lèves-tôt, au printemps, dès l’aube, dans l’air encore glacé, les roucoulades des Tétras-lyre se livrent à une parade hors du commun. Avec leur ballet spectaculaire, ils offrent une merveilleuse ode à l’amour. Les mâles se défient en… dansant, cela afin de s’offrir les faveurs des femelles. Prix Balade en compagnie d’un guide, à partir de 45 fr. Les Tétras-lyre dans le canton de Berne. A lire aussi Une vidéo déchirante plaide la cause des animaux Scandaleux Donald Trump autorise la chasse des ours en hibernation en Alaska Les quokkas, rois des selfies sur Instagram Pour recevoir les derniers articles de Femina, inscrivez-vous aux newsletters.
J’inaugure avec ce dossier sur comment photographier le chevreuil une longue série sur les animaux. Je l’ai longuement expliqué dans mon article sur les projets du blog en 2016. J’aurais dû commencer il y a bien longtemps ! Moi qui communique beaucoup sur l’importance d’acquérir avant tout des compétences naturalistes, je n’avais paradoxalement aucun billet dédié à la connaissance d’animaux en particulier. Euh … si quand quand même. Le lapin de garenne m’avait pas mal occupé ! Voici ce que vont systématiquement comporter les dossiers animaux comment reconnaitre l’animal comment le repérer comment l’observer comment le photographier Autant vous dire que les articles ne feront pas 326 mots. Vous pouvez ajouter un zéro et prévoir un bon quart d’heure pour la lecture ! C’est bon ? Vous êtes prêt ? Alors c’est parti avec notre cher Capreolus Capreolus. 🙂 © Thijs Van Den Burg, sous licence CC BY-NC-ND Reconnaître le chevreuil Certainement comme beaucoup d’entre vous, je n’ai pas fait d’études universitaires en zoologie, la science qui étudie les animaux. Ce serait un sacré plus. Mais rien n’est perdu ! Nous avons la chance de vivre une époque formidable pour acquérir de nouvelles connaissances. Livres, magazines, internet, vidéos, MOOC, université pour tous, … nous avons l’embarras du choix pour accéder au savoir ! Tout déficit est très largement rattrapable. Celui qui désire photographier une nouvelle espèce a toutes les cartes en main pour bien faire les choses. Sur un sujet aussi populaire que le chevreuil, il n’y aucune difficulté pour trouver les bonnes informations. C’est un animal maintes fois étudié, tout ce qu’on trouve sur lui ne fait guère débat. Les dimensions du chevreuil Son nom scientifique est Capreolus Capreolus, qui vient de Capra, signifiant chèvre. Il s’agit donc d’un petit animal, le plus petit cervidé d’Europe. Voyez un peu il mesure entre 95 cm et 135 cm de longueur il mesure 65 cm à 75 cm au garrot il pèse de 20 kg à 25 kg. On est bien loin des 2 mètres de long, 200 kg et 1,40 m au garrot du cerf. Impossible de confondre donc ces deux herbivores. Le premier faisant la taille d’une chèvre et l’autre presque celle d’un élan. Le chevreuil mâle s’appelle le brocard et la femelle, quand à elle, la chevrette. L’apparence du chevreuil Le chevreuil n’a pas exactement la même couleur de robe selon la saison de l’année En été, il possède une robe brun-roux sur le dos et les flancs, mais plus claire sur le ventre. En hiver, son poil devient plus épais plus de chaleur ne fait pas de mal ! et sa couleur passe au gris-brun. Voici d’autres caractères d’identification visibles et bien pratiques son museau est noir sur les fesses, il a une zone de poil blanc. On dit souvent qu’il a un mirroir blanc sur les fesses. Ce miroir est en forme de haricot chez le mâle en forme de coeur chez la femelle ça ne s’invente pas ! le brocard porte sur sa tête des petits bois droits presque parallèles, atteignant les 25 cm de long. Il les perd fin octobre et repoussent entre mi-janvier et mi-février. Voilà . Avec ça, vous n’avez plus aucune excuse pour ne pas reconnaitre un chevreuil gambadant dans les prés. Et ne plus jamais faire de confusion avec un autre cervidé, le cerf. © Baptiste Guigue, sous licence CC BY-NC-N Repérer le chevreuil Son habitat J’ai écumé la bonne dizaine de livres naturalistes que j’ai, pour vous faire une synthèse complète sur les zones où vous trouverez le chevreuil. Contrairement à ce qu’on pourrait penser, le chevreuil ne vit pas exclusivement dans les forêts. Au contraire, c’est un animal qui est très bien adapté aux milieux ouverts. Ce n’est pas le cas du cerf qui lui est bien plus présent dans les forêts. Ça n’est pas pour rien qu’on l’appelle le roi de la forêt, lui ! 🙂 Le chevreuil ne vit pas dans un seul et unique type d’habitat. C’est même l’inverse. C’est un animal qui apprécie les milieux diversifiés. Son habitat est fait d’alternances de bois, de prairies, de champs cultivés, de clairières. À condition de trouver cet enchainement de bois et de prairies, il est très possible de voir des chevreuils aux abords des villes. Vous devez savoir que sa population augmente constamment depuis des années. Et même si autrefois, sous la pression de la chasse il s’était réfugié dans les forêts, on le trouve à présent un peu partout. Le chevreuil fait preuve de grandes capacités d’adaptation. Vous pouvez le croiser aussi dans des grands parcs urbains. À condition à nouveau que le milieu soit diversifié bois, clairières, … © Baptiste Guigue, sous licence CC BY-NC-ND L’endroit où vous aurez le plus de chances de l’apercevoir, c’est vers les lisières de forêts. Ceci étant parfaitement logique ! Il aime l’alternance de prairies et de bois. Il adore les taillis, types de bois bien particuliers. Souvent exploités par l’homme, ils ont la caractéristique d’avoir de très nombreuses souches d’arbres sur lesquelles se trouvent beaucoup de jeunes pousses. Et comme le chevreuil en raffole, il y est très présent ! Revers de la médaille, les taillis sont des milieux plutôt couverts, c’est plus difficile de le repérer de loin. Je vous conseille quand même de vous renseigner auprès des anciens de chez vous, des paysans ou des chasseurs pour savoir où se trouvent ces fameux taillis. Important à savoir ce petit cervidé préfère les forêts jeunes aux hautes futaies bien installées. Des futaies sont des bois constitués d’arbres de grandes dimensions pauvres en jeunes pousses. Pas intéressant pour le chevreuil ! Ce qu’il veut, lui, ce sont des zones de sous-bois denses. © Pap_aH2, sous licence CC BY-NC-ND Je résume en dix-huit deux mots. Le chevreuil vit dans des zones boisées avec plein de jeunes pousses, bordant des prairies ou des cultures. Donc si vous avez près de chez vous ce type d’habitat, vous devriez trouver des indices de présence du chevreuil sans trop de problèmes. Quelle méthode pour repérer le chevreuil ? Vous savez maintenant où il peut potentiellement vivre. Mais pas question pour l’heure de tenter de photographier le chevreuil. C’est trop tôt. Certes, vous avez à 5 minutes de chez vous LA zone. Mais rien ne vous garantit qu’il y en a. Ne perdez pas votre temps, votre énergie et votre motivation à photographier du vide. Ce que vous devez faire là , tout de suite, c’est valider la présence réelle d’individus à un endroit donné. Pour ça, vous avez le choix entre deux façons de faire soit directement, soit … indirectement. 🙂 manière directe vous tentez de voir l’animal en vrai de vrai. J’ai bien dit, voir, hein, et pas photographier ! 😉 manière indirecte vous cherchez des traces de vie de l’animal, les fameux indices de présence. Il n’y en n’a pas une meilleure que l’autre. Il faut surtout utiliser celle qui va le mieux selon l’espèce choisie. Pour le lapin de garenne ou le pic noir par exemple, mieux vaut partir à la recherche d’indices de présence. Ces animaux étant trop petits pour espérer voir de loin directement les sujets. Pour le chevreuil, on peut faire les deux ! C’est à vous de choisir la méthode qui vous va le mieux. Soit repérer directement le chevreuil, on va voir comment, soit repérer des indices de sa présence, on va voir aussi comment. 🙂 © Ess_ThreeFive, sous licence CC BY-NC-ND La manière directe Je vais certainement en surprendre plus d’un. Le moyen le plus facile et le plus efficace, mais aussi le moins fatiguant pour voir des chevreuils est de vous promener en voiture ! Ok, c’est pas franchement éco-friendly ! Si ça vous embête, vos prochaines courses du mois vous les ferez à vélo pour compenser ! 😉 Aussi surprenant que cela puisse paraitre, les animaux ne semblent pas associer la voiture à l’homme. La Mercedes Classe E coupé flambant neuve n’est qu’un gros truc qui fait du bruit roulant TOUJOURS sur la grande bande gris-noir. C’est ça, le goudron. 🙂 Car oui, les animaux aiment les choses prévisibles empruntant la même trajectoire. Tout le temps. J’avais écrit un article sur l’intérêt de faire ses affûts en voiture. Le chevreuil ne déroge pas à la règle les voitures ne lui font pas peur. À partir du moment où la votre reste bien sur la route et ne s’arrête pas. Parfait donc pour le repérage à distance. Et comme le chevreuil peut se voir de loin, c’est un exercice qui fonctionne très bien. Alors où aller précisément en voiture ? Dans les endroits que je vous ai décrit dans la partie habitat ». Vous allez donc devoir bosser un peu ! À vous de savoir près de chez vous où se trouve une alternance de bois, de prairies, de champs cultivés, de clairières. Avec un environnement comme celui-là , assez présent en France, vous aurez de grandes chances de l’apercevoir au détour d’une petite route de campagne. Pour gagner du temps je vous conseille de jeter un oeil à l’avance sur une carte IGN ou mieux d’après moi ! sur un outil comme Google Maps ou Geoportail. Repérez alors les zones faites de bocages, de lisières de forêts, ouvertes et parsemées de bosquets. Bien sur, il faut qu’une route passe dans cette zone. Car je vous rappelle que l’idée est de les voir sans descendre de votre voiture. N’hésitez pas à lire mon article complet sur comment bien utiliser Google Maps Par contre, il ne faut pas y aller n’importe quand. La plupart du temps, le chevreuil sera visible et actif en tout début de journée et en fin de journée. Mais il est tout à fait possible de l’observer aussi en pleine journée. À condition qu’il ne soit pas dérangé. Il subit moins de pression de mars à septembre et pourra être vu plus souvent en pleine journée. Au contraire, de septembre à avril, il sera plus discret en journée à cause de la chasse. Par contre, pendant l’hiver, il peut arriver qu’il doive aller chercher la nourriture un peu partout l’obligeant à prospecter dans des zones découvertes. Vous pourrez donc le voir aussi et sans lui faire subir une pression supplémentaire ! À condition de rester dans votre voiture, le dérangement potentiel est quasi nul. Souvenez-vous que la voiture n’est qu’un gros animal ne dérangeant pas le chevreuil, à condition qu’elle reste bien sur son territoire la route ! 🙂 Concrètement maintenant, comment faire ? Il faut rouler à fond faire crisser les peux et tirer le frein à main dans les virages rouler doucement ET à allure régulière. Être attentif et concentré, éteindre la radio, le GPS, ne faire que ça et conduire quand même. Regarder dans une zone un peu comme si on regardait dans le vague. Il ne fait pas trop regarder précisément. En fait, au début, vous allez plutôt chercher des formes en mouvement plutôt que des chevreuils et des chevrettes. Dès que vous voyez quelque chose qui bouge au loin alors vous regardez plus précisément, pourquoi pas aux jumelles pour identifier. Et souvenez-vous que les taches blanches aux fesses sont très caractéristiques de l’espèce. Paysage visible depuis une route de campagne Soyez quand même très prudent ! Préférez faire ce genre de repérages sur des petites routes de campagne peu fréquentées. Je ne veux pas être responsable d’un quelconque accident. Souvenez-vous que les arbres ne feront rien pour vous éviter. 🙂 Le mieux étant d’avoir quelqu’un à coté de vous. Il pourra non seulement vous dire s’il voit des chevreuils, regarder aux jumelles, prendre une photo pour croper à postériori. Mais aussi et surtout ! vous prévenir si vous roulez à l’anglaise ! 🙂 Important c’est comme les buses sur les piquets au bord des routes. Si vous vous arrêtez ou même si vous ralentissez, l’animal risque de fuir. Il faut donc rouler au même rythme, doucement si possible mais sans changer de vitesse brusquement. Et surtout ne pas vous arrêter. Sachez ensuite que le chevreuil aime son territoire. Il revient souvent au même endroit. Pensez bien à noter l’heure et le lieu de votre repérage. Retournez-y plusieurs jours, au même moment, au même endroit, pour valider la première observation. Et ça n’est que lorsque vous êtes certain qu’un ou plusieurs chevreuils sont habitués à une zone précise que vous pouvez dès lors commencer à réfléchir à une zone d’affût. La manière indirecte Si vous n’aimez pas trop la méthode de la voiture, celle-ci vous conviendra mieux. Il faudra alors utiliser les différents indices de présence laissés par le chevreuil. Une petite parenthèse. Tous les animaux laissent des traces de vie. Même les plus discrets d’entre eux. Crottes, restes de repas, boules de poils, traces de pattes, ils ne peuvent pas y couper. Les prédateurs comme les proies sont soumis à la même règle du je vis donc je laisse de traces . 🙂 Les empreintes de pattes du chevreuil Comme il fait partie de la famille des ongulés, ses sabots marquent bien le sol. Autant pour le lapin de garenne ou l’écureuil, trouver des traces de pattes est hasardeux, autant pour le chevreuil, ça fonctionne très bien. Caractéristiques de la patte du chevreuil fait entre 4 et 5 cm de long fait 3 cm de large pas de différence entre brocards et chevrettes longueur du pas entre 60 et 90 cm Sur un sol mou, l’avant et l’arrière du sabot marquent bien. Il s’agit de ce qu’on appelle des onglons, deux restes de doigts à l’arrière de la patte qui peuvent donc marquer le sol mou. © UFR des Sciences de la Vie de Jussieu Sachez que les experts sont capables de déterminer à partir des seules traces de pattes si le chevreuil court, s’il fait des bonds, si c’est une femelle en gestation, si c’est un faon par exemple. Pour maximiser ses chances de trouver des empreintes de pattes, il faut aller sur le terrain quand le sol est humide. C’est le cas après un épisode pluvieux. Les sabots vont alors bien marquer. Il vaut mieux y aller en pleine journée, vous le dérangerez moins. Les crottes du chevreuil Les crottes font parties des traces visibles. Chez le chevreuil, on les appelle des moquettes. Il a la faculté de pouvoir déféquer en marchant. Pas mal pour gagner du temps ! 🙂 Les moquettes sont donc régulièrement dispersées au sol. Caractéristiques de la crotte du chevreuil petits cylindres de 10 à 16 mm de longueur 7 à 10 mm de largeur couleur de brun foncé à noir © Marie-Lan Nguyen / Wikimedia Commons / CC-BY On peut aussi trouver des touffes de poils. Le chevreuil mue 2 fois par an et il n’est pas rare qu’il laisse des poils accrochés à des ronces ou des fils de fer barbelés. Ça peut éventuellement vous mettre sur la piste si vous en trouvez. Evidemment, il ne s’agit pas ici de faire une petite randonnée à la papa. Vous ne vous promenez pas vous recherchez des indices de présence. C’est une exploration active que vous devez faire. Rien d’autre. Observer le cheveuil À partir du moment où vous savez où se trouvent des chevreuils, que ce soit grâce au relevé d’indices de présence ou à la vue directe d’individus, il vous reste à les observer. Rien ne vous empêche de photographier les chevreuils immédiatement. Je comprends que vous soyez impatient ! Mais le risque est, au pire de ne rien photographier du tout, au mieux de ramener des images sans grand intérêt. L’observation répétée des individus sur le terrain est la clé pour faire de belles photos de chevreuil. Ce conseil est d’ailleurs valable pour tous les animaux photographiés. J’ai vu récemment un reportage sur Vincent Munier. Une phrase résume cette idée Le secret de la photo animalière c’est de passer beaucoup de temps sur le terrain. Il faut être à l’affût de tout ce qui se passe, lectures de traces, le vent, observer les animaux jours et nuits. Respecter et connaitre l’animal, plus on a de connaissances, moins on le dérange et plus on a d’images qui sont naturelles ». Vincent Munier audio d’un reportage diffusé sur M6 Le chevreuil est surtout actif le soir au crépuscule et au matin au lever du jour. En hiver, vous verrez des rassemblements de 10 à 20 individus. Tandis qu’en été, cet animal est plutôt solitaire. Il ne faut surtout pas se priver de venir l’observer le plus souvent possible … à bonne distance. C’est une étape indispensable qui vient avant la prise de vue. Il faut d’abord connaitre les habitudes de vie de l’animal. Sachez que le chevreuil possède un excellent odorat. Être à bonne distance est nécessaire, être à bon vent est obligatoire. Le vent doit souffler de manière à ce que votre odeur d’humain soit apportée derrière vous. Rien de tel qu’une poire remplie de talc pour connaitre le sens du vent. © Bruno Pesenti, sous licence CC BY-NC-ND Voici les points importants à noter et retenir pour une préparation optimale de vos séances photos futures repérer les lieux de passage. Le chevreuil passe souvent au même endroit. Depuis le bois jusqu’au champ ouvert, ou d’un champ vers un autre champ, il emprunte les mêmes sentiers. Le top serait donc pour vous de parvenir à identifier ces lieux de passage. Repérer le sens des vents dominants. C’est la plupart en provenance de l’ouest, mais dans certaines configurations locales, ça peut changer Allez sur le spot photo au lever puis au coucher de soleil. Pas pour observer des individus, mais pour connaitre l’état de la lumière au cours de ces deux moments clés de la journée. Repérer les fonds de vos futures images. Pour ça, pas de secret, il faut shooter à vide. Pour le coup, un petit tour sur le terrain en pleine journée suffira. Photographiez avec les mêmes réglages qu’en situation réelle afin de voir sur l’écran le bokeh obtenu. Quand vous aurez amassez tous ces renseignements, vous pourrez installer votre affût. Ou vos affuts, car rien ne vous empêche d’en placer deux. J’ai écrit un article où je vous explique comment installer plusieurs affûts photo. Un bon emplacement d’affût est le résultat des contraintes vues ci-dessus. Pas facile hein ? Si ça l’était, ça se saurait. 🙂 Photographier le chevreuil Voilà , on y est. Vous allez enfin pouvoir mettre votre oeil dans le viseur. Tout d’abord, que photographier d’intéressant avec le chevreuil ? Voici une petite liste non exhaustive des possibilités le comportement. Parvenir à figer un comportement animalier est ce qui fonctionne vraiment en photo. Ça peut être une course, un étirement, des affrontements, un port altier, une mère qui s’occupe d’un jeune, … le chevreuil dans son environnement. Je ne parle pas ici de photo naturaliste où tout serait net et sans aucune émotion. Il s’agit bien de photo artistique, celle où le sujet est parfois plus évoqué, suggéré, que montré ! Les contre-jours sont adaptés à un sujet qui tient une petite place dans l’image. La silhouette noire se détachant du fond de ciel lumineux. © Baptiste Guigue, sous licence CC BY-NC-N Comment photographier le chevreuil ? Un téléobjectif est indispensable. Cet animal subit une telle pression, en permanence oui, les photographes aussi sont une source de pression, que sa distance de fuite est importante. Un 200 mm est à mon avis un minimum. Un 300 mm sera plus adapté. En dessous, vous risquez d’avoir le sujet trop petit dans l’image. Certes, la tendance actuelle en photo est à l’intégration de l’environnement proche. Faut quand même voir l’animal ! Si vous n’avez pas de super-téléobjectif, j’ai écrit un article pour photographier la faune sans super-téléobjectif. Un téléobjectif avec une grande ouverture est nécessaire. Vos séances se dérouleront avec une quantité de lumière souvent limite, vous avez intérêt à ouvrir à f/ ou f/4 en vue d’atteindre une vitesse d’obturation suffisante. Un 300 mm f/ vous imposera vite ses limites. A l’affût. Je ne suis vraiment pas fan de la méthode de la billebaude. Dérangements importants, source d’échecs répétés, attitudes animales artificielles, non vraiment, photographier à l’approche ne me convient pas. Peut-être parce que je n’y arrive pas bien ! 😉 Plus sérieusement, je suis certain qu’un affût bien installé et bien fait donne plus de satisfaction qu’une approche. © Baptiste Guigue, sous licence CC BY-NC-N Avec un trépied. Utiliser de telles focales oblige le photographe à placer son appareil sur un trépied. Vous gagnerez en stabilité mais aussi en confort. Impossible de tenir un 300 mm f/4, ou pire, un 500 mm f/4 pendant trois heures dans un affût ! Utiliser une grande ouverture. Mettez-vous en mode priorité à l’ouverture et ouvrez le plus possible le diaphragme ! Vous obtiendrez ainsi des arrières plans flous bien jolis et une vitesse élevée pour figer le mouvement Utiliser une vitesse élevée. Oui, je viens de le dire. Non, je ne radote pas. 🙂 Avoir des images bien piquées s’obtient en grande partie grâce à un temps d’exposition très court. Tabler sur un 1/500 n’est pas du luxe. Vous serez certains d’avoir une attitude animale figée et nette. Augmenter les ISO. Atteindre des vitesses élevées demande une bonne quantité de lumière. Mais vous l’avez compris, il en manquera la plupart du temps ! Alors si ouvrir le diaphragme n’est pas suffisant pour tenir le 1/500, augmenter les ISO. Il vaut mieux une image bruitée qu’une image floue non ? Régler l’Autofocus en continu. Je ne vais pas m’éterniser sur toutes les appelations technico-marketing des marques. Trop pénible mais que fait le législateur ?! 🙂 . Alors débrouillez-vous pour paramétrer votre reflex en mode AF continu. Sur Pentax c’est AF-C. Et toc ! Vous n’aviez qu’à être Pentaxiste ! 😉 Prendre un seul collimateur pour la mise au point. Vous pourrez le bouger dans votre viseur avec le pad du reflex. Ceci vous permettra de créer de belles compositions en mettant le sujet sur un des points forts de l’image Faire la mise au point sur l’oeil, ou à défaut, sur la tête. Sauf effet artistique voulu, c’est une des rares règles à respecter coute que coute. La mise au point doit être faite sur l’oeil. Régler le mode de prise de vue en Rafale. Ça n’est pas tricher que de prendre 8 images par secondes pour augmenter ses chances d’avoir une image canon. Ce serait même stupide de ne pas en profiter ! Pour compléter le sujet, l’ami Cédric Girard avait écrit un article assez complet aussi. C’est ici. N’hésitez pas à poster votre question dans les commentaires !
Choisir ses jumelles. as d'ornithologie sans jumelles oui, mais pas n'importe lesquelles ! Activité extérieure, dans des conditions climatiques contrastées, dans des milieux diversifiés, impliquant parfois de longues marches, l'ornithologie demande des jumelles confortables et de haut niveau. Quelques conseils pour bien choisir ses jumelles d'ornithologie. Jumelles pour l'ornithologie exigences de baseLes exigences de base pour les jumelles d'ornithologie sont particulièrement nombreuses et incontournables. Robustesse et étanchéité activité d'extérieur parfois intensive, l'ornithologie demande des jumelles robustes et performantes. L'ornitho assidu que les aleas climatiques n'arrêtent pas choisira nécessairement des jumelles à prismes en toit, totalement étanches et veillera à un bon enrobage caoutchouc contre les chocs l'enrobage n'assure pas l'étanchéité !. Légèreté la pratique de l'ornithologie signifie parfois de longues promenades exigeantes, jumelles au cou. On veillera donc que les jumelles ne soit pas trop lourdes. Les diamètres d'objectifs de 30 à 40 mm sont tout indiqués. Grossissement les oiseaux ne se laissent guère approcher et beaucoup sont de petite taille. Un grossissement de 10x est donc utile pour les jumelles d'ornithologie. Si on dispose d'une longue-vue en complément des jumelles, on peut opter pour les avantages d'un grossissement de 8 x champ plus large Luminosité en matière de luminosité, les exigences resteront modestes, puisque l'ornithologie est avant tout une activité diurne. Ceci permet de choisir des jumelles compactes, de diamètre moyen 30 ou 40 mm. Si il est aussi passionné par l'observation des mammifères, l'ornitho devra alors être plus attentif à la luminosité de ses jumelles, et choisir un instrument du type jumelles de chasse. Mise au point minimale le naturaliste s'intéresse souvent aussi aux papillons, libellules, reptiles et autres animaux qui se laissent observer de près. Une mise au point très rapprochée sera alors un avantage pour ses jumelles. Format 8x32. Poids environ 600 gr Format 10x42. Poids environ 700 gr Modèle compact offrant une mise au point sans double vue dès 50 cm Cette fameuse luminosité L'utilisateur de jumelles pour l'ornithologie recherche un maximum de luminosité et un minimum de poids pour son confort. Faisons le point sur cette question souvent mal comprise. La luminosité d'une paire de jumelles est liée d'une part à son grossissement premier chiffre de la formule 8x30, 10x50... et d'autre part au diamètre de ses deux objectifs deuxième chiffre de la formule 8x30, 10x50 .... En résumé, on dira que plus le diamètre est grand et le grossissement faible, plus la luminosité est importante. D'autres facteurs interviennent cependant de manière décisive la qualité des verres utilisés varie largement entre les verres standards non-traités des modèles de base, et les verres spéciaux traités multicouches sur toutes les surfaces des jumelles de marque la taille des prismes est sous-dimensionnée dans les jumelles à bas prix, et une grosse partie de la lumière est arrêtée Ainsi, la transmission de la lumière peut être inférieure à 50% pour des jumelles de bas de gamme et supérieure à 95% pour des jumelles de qualité, et de bonnes 8x30 peuvent s'avérer plus lumineuses que de mauvaises 7x50. Le chiffre le plus utile pour caractériser la luminosité d'une bonne paire de jumelles est sa pupille de sortie, qui est le quotient du diamètre en mm par le facteur de grossissement. Par exemple, la pupille de sortie d'une 8x32 est de 32 8 = 4; celle d'une 8x56 est de 56 8 = 7. Physiquement, la pupille de sortie est le diamètre du faisceau de lumière transmis à l'oeil par l'instrument. Plus la pupille est élevée, plus les jumelles sont lumineuses. En conditions diurnes, la pupille humaine se referme jusque 3 mm environ. L'excès de lumière transmis par des jumelles dont la pupille de sortie serait de 5 mm, par exemple, sera arrêté. Dans de telles conditions, comme c'est généralement le cas pour l'ornithologie, il est parfaitement inutile de s'encombrer de grosses jumelles de fort diamètre. En lumière crépusculaire ou nocturne, la pupille humaine se dilate jusque 7 mm chez les jeunes, et 5 mm chez les adultes de 50 ans et plus la pupille perd de son élasticité avec l'âge. C'est la raison pour laquelle on ne trouve pas de modèles de jumelles sérieuses avec des pupilles de plus de 7 mm ce serait parfaitement inutile, puisque l'excès de lumière est de toute manière arrêté. L'ornithologue se satisfera de jumelles dont la pupille de sortie est de l'ordre de 4, mais celui qui pratique aussi l'observation des mammifères à l'aube et au crépuscule devra opter pour un modèle plus lumineux, de type jumelles de chasse, avec une pupille de sortie de 5 ou 6 mm.
comment choisir des jumelles pour observer les animaux