🐭 Peine Encouru Pour Agression Avec Arme Blanche

Jevais passer devant un juge pour avoir transporter un pistolet Ă  plomb 8 coup automatique dans ma voiture c'est ma premiĂšre condamnation mais avant ma majoritĂ© j'ai Ă©tait 2 fois a la gendarmerie pour port d'arme blanche.. merci d'avance de votre r - PosĂ©e par Thomas60. Attention vous n'ĂȘtes pas connectĂ© Ă  internet. , * * * * * MONCTON- Quatre hommes et une femme font face Ă  des accusations Ă  la suite de ce que la GRC dĂ©crit comme une «longue enquĂȘte» en lien avec une agression Ă  l’arme blanche, survenue le 23 fĂ©vrier dans une rĂ©sidence de la rue Robinson, Ă  Moncton. Agressionsexuelle; Atteinte sexuelle avec circonstance aggravante (sous la menace d’arme blanche ou Ă  feu, commise par plusieurs personnes). Pour d’autres caractĂšres de viols sur mineur, la plainte est recevable jusqu’à 10 aprĂšs la majoritĂ© du mineur. Ces cas sont citĂ©s dans cette liste : Recours Ă  la prostitution de mineur ; Peineencourue. La peine initiale pour homicide involontaire est de 3 ans de prison et 45 000€ d’amende mais cette peine est souvent alourdie par des circonstances aggravantes. Lorsque l’infraction est dĂ»e Ă  la violation dĂ©libĂ©rĂ©e d’une obligation de sĂ©curitĂ©, elle est punie par 5 ans de prison et 75 000 euros d’amende. L’article 131-13 du Code pĂ©na l prĂ©voit cinq classes de contraventions dont la peine principale, pour les personnes. physiques, est une amende d’un montant respectif de 38 euros, 150 euros, 450 euros, 750 euros et 1500 euros. Des peines complĂ©mentaires peuvent Ă©galement y ĂȘtre ajoutĂ©es. Lalourdeur des sanctions encourues varie en fonction des blessures. Par exemple, une violence lĂ©gĂšre est considĂ©rĂ©e comme une contravention, et entraine de ce fait une amende. Par contre, les coups et blessures volontaires signifient que vous avez dĂ©libĂ©rĂ©ment voulu blesser la personne. Bon Ă  savoir : Finavril, le tribunal correctionnel de Paris l'avait condamnĂ© Ă  cinq ans de prison dont seize mois ferme pour avoir agressĂ© Ă  l'arme blanche, en janvier 2009 Ă  Paris, un ami de son ancienne VendĂ©e Une peine de prison ferme pour avoir agressĂ© un homme avec une arme japonaise. Un homme de 35 ans a Ă©copĂ© d’une peine de prison ferme en comparution immĂ©diate lundi 8 aoĂ»t 2022 Ă  Deuxpersonnes blessĂ©es au cours d'une agression Ă  l'arme blanche en centre-ville d'OrlĂ©ans. MĂȘme s’il change de version, Mohamed Bousselmi, 30 ans, indique devant le tribunal correctionnel vKArx. Accueil â€ș Informationsâ€ș LĂ©gislation relative Ă  la dĂ©tention et le port de couteaux RĂ©glementation française en matiĂšre de dĂ©tention et port de couteaux Tous les couteaux en vente sur peuvent ĂȘtre achetĂ©s librement par une personne majeure et sans autorisation particuliĂšre. Il faut faire la diffĂ©rence entre dĂ©tention, port et transport. La dĂ©tention d’un couteau de poche est autorisĂ©e, tandis que le port couteau sur soi, prĂȘt Ă  une utilisation immĂ©diate et le transport l’arme n’est pas sur soi mais dans un sac cadenassĂ© par exemple sont rĂ©glementĂ©s. Nous vous expliquons tout ce que vous devez savoir ci-dessous. La lĂ©gende On entend souvent dire qu’il est autorisĂ© d’avoir un couteau sur soi dans la poche ou dans un sac, Ă  condition que la lame ne soit pas plus longue que la largeur de la paume. Attention, cette petite histoire est un mythe ! Lisez bien la suite... La lĂ©gislation Depuis le 6 septembre 2013, tous les couteaux sont considĂ©rĂ©s comme des armes blanches de catĂ©gorie D. Le ministĂšre de l’IntĂ©rieur donne une dĂ©finition prĂ©cise de l’arme blanche Une arme dont l’action perforante, tranchante ou brisante n’est due qu’à la force humaine ou Ă  un mĂ©canisme auquel elle a Ă©tĂ© transmise, Ă  l’exclusion d’une explosion ». Tous les couteaux que vous achĂšterez sur ou ailleurs, pliants ou non, sont donc des armes de catĂ©gorie D. La rĂ©glementation exige un motif lĂ©gitime pour le port ou le transport d’une arme blanche. Les motifs lĂ©gitimes Un permis de chasse Une licence dĂ©livrĂ©e par une fĂ©dĂ©ration sportive Un collectionneur se rendant Ă  une exposition ou Ă  une reconstitution historique La dĂ©claration d’un employeur / d’une Ă©cole de cuisine Oui mais
 L’interprĂ©tation de la loi est compliquĂ©e, si bien que le flou juridique laisse une libre interprĂ©tation aux forces de l’ordre pour les autres situations ne faisant pas partie de ces 4 motifs lĂ©gitimes. La fĂ©dĂ©ration française de la coutellerie distingue 3 niveaux pour mieux comprendre le port d’un couteau de poche La loi Interdiction stricte du port/transport de couteau, qu’il ait ou non un systĂšme de cran de verrouillage. Les jugements de tribunaux Le port d’un couteau Laguiole, Opinel ou couteau suisse est autorisĂ©, s’agissant d’outils faisant partie de la tradition française. Ils peuvent ĂȘtre requalifiĂ©s en arme blanche selon l’usage. Les faits Le lieu, le contexte et les personnes sont sujettes Ă  interprĂ©tation et Ă  plus ou moins de tolĂ©rance ». Evidemment, si vous transportez un couteau de poche dans un endroit public comme une gare, une discothĂšque, ou un stade, il est certain que les forces de l’ordre vous confisqueront votre couteau sur le champ et ous risquez une trĂšs forte amende. En revanche, si vous ĂȘtes en pleine forĂȘt en train de randonner, ramasser des champignons, pique-niquer en famille, ou encore parti pĂȘcher toute la journĂ©e sur votre bateau, les forces de l’ordre seront en principe beaucoup plus tolĂ©rantes Ă  part bien sĂ»r si vous avez dĂ©jĂ  Ă©tĂ© accusĂ© 12 fois d’agression Ă  main armĂ©e
. Rappelons que mĂȘme si en soit le transport et le port de couteaux pliants sont interdits, les forces de l’ordre peuvent interprĂ©ter et dĂ©cider si votre situation constitue un motif lĂ©gitime » ou non. Tout dĂ©pendra du lieu, des faits et de vos explications et de leur humeur ;. Ne sont pas considĂ©rĂ©s comme des motifs lĂ©gitimes Port d’une arme blanche pour vous dĂ©fendre Port d’une arme blanche au cas oĂč » vous vous retrouvez dans une situation dangereuse Port d’une arme blanche dans un lieu public hors autorisation quelle que soit l'explication Le conseil de l’équipe Si vous ne voulez pas risquer de vous le faire confisquer en cas de contrĂŽle, nous vous conseillons de laisser votre prĂ©cieux couteau Ă  la maison. Il attendra sagement votre retour pour bricoler dans le jardin. Oui, le port et le transport de couteaux sont prohibĂ©s ; Oui il y a des motifs lĂ©gitimes ; Oui les forces de l’ordre peuvent dĂ©cider de confisquer votre couteau, que ce soit dans la rue ou en pleine nature. Encore une fois, l’acquisition et la dĂ©tention d’un couteau pliant, couteau Ă  lame fixe ou tout autre couteau sont autorisĂ©s, vous ne risquez donc rien en commandant le votre sur et en l’utilisant chez vous ! Sources Ex commissaire de la police nationale DerniĂšre mise Ă  jour 17/08/2017 PrĂ©venir la violence chez les soignants Ă  l’hĂŽpital La violence est banalisĂ©e partout, l’hĂŽpital n’est pas Ă©pargnĂ© par ce phĂ©nomĂšne, dont tous les professionnels de santĂ© peuvent en ĂȘtre victime. Mais la violence n’est pas une fatalitĂ©, la direction d’un Ă©tablissement de soins doit s’impliquer totalement dans sa prĂ©vention. Distinction des actes de violence Observatoire national des violences en milieu hospitalier Quelles peuvent ĂȘtre les causes des actes de violence envers les soignants ? Devoirs de l’hĂŽpital envers ses agents victimes de violence PrĂ©vention des actes de violence chez les soignants Ă  l’hĂŽpital Distinction des actes de violence La violence se dĂ©finit comme toute action geste, parole, Ă©crit, comportement contre une autre personne ou un autre groupe, qui entraĂźne des souffrances physiques, sexuelles ou psychologiques. On distingue les atteintes aux biens et les atteintes aux personnes. Atteintes aux biens Niveau 1 vols sans effraction, dĂ©gradations lĂ©gĂšres, dĂ©gradations de vĂ©hicules sur parking intĂ©rieur de l’établissement hors vĂ©hicules brulĂ©s, tags, graffitis. Niveau 2 vols avec effraction. Niveau 3 dĂ©gradations ou destruction de matĂ©riel de valeur mĂ©dical, informatique, imagerie mĂ©dicale, etc dĂ©gradations par incendie volontaire locaux, vĂ©hicules sur parking intĂ©rieur de l’établissement, vols Ă  main armĂ©e ou en rĂ©union razzia dans le hall d’accueil, etc Atteintes aux personnes Niveau 1 injures, insultes et provocations sans menaces propos outrageants, Ă  caractĂšre discriminatoire ou sexuel, consommation ou trafic de substances illicites stupĂ©fiants ou prohibĂ©s en milieu hospitalier alcool, chahuts, occupations des locaux, nuisances, salissures. Niveau 2 menaces datteinte Ă  l’intĂ©gritĂ© physique ou aux biens de la personnes, menaces de mort, port d’armes dĂ©couverte d’armes lors d’un inventiare ou remise spontanĂ©e ou prĂ©sence indĂ©sirable dans les locaux. Niveau 3 violences volontaires atteinte Ă  l’intĂ©gritĂ© physique, bousculades, crachats, coups, menaces avec arme par nature ou par destination arme Ă  feu, arme blanche, scalpel, rasoir, tout autre objet dangereux, agression sexuelle. Niveau 4 violences avec arme par nature ou par destination armes blanches, armes Ă  feu, sclapels, rasoirs, tout objet dangereux, viol et tout autre fait qualifiĂ© de crime meurtre, violences volontaires entraĂźnant mutilation ou infirmitĂ© permanente, etc Observatoire national des violences en milieu hospitalier L’Observatoire national des violences en milieu hospitalier, ONVH, a Ă©tĂ© créé en juillet 2005 par la circulaire du 11 juillet 2005, relative au recencement des actes de violence dans les hĂŽpitaux publics. Cet observatoire a pour mission de recenser les Ă©vĂšnements remontĂ©s par les Ă©tablissements de soins, afin d’établir des statistiques et d’apporter des solutions concrĂštes aux hĂŽpitaux par la mise en place de plans d’action. Bilan de l’observatoire pour l’annĂ©e 2010 Chaque Ă©tablissement de soins doit tenir un fichier des Ă©vĂšnements indĂ©sirables. Nombre de signalements 4 742 en 2009, 5 090 en 2010, soit une hausse de 7% en un an. Le nombre de signalements est donc en augmentation, ce qui ne signifie pas nĂ©cessairement que les phĂ©nomĂšnes de violence augmentent mais les Ă©tablissements de plus en plus et de mieux en mieux, et des Ă©tablissements nouveaux dĂ©clarent Ă©galement. Les actes de violence physique, verbale, psychologique, directe ou indirecte, etc sont recensĂ©s. L’observatoire distingue les atteintes aux biens et les atteintes aux personnes, mais dans 80% des cas de signalements de violence, il s’agit d’atteinte aux personnes. Dans 46% des faits de violence, ce sont des coups portĂ©s aux soignants Evolution au cours des 5 derniĂšres annĂ©es On constate une augmentation des injures et des insultes de 10 % en 5 ans, les patients sont de plus en plus agressifs verbalement. Par contre les coups ont diminuĂ© de 4% dans le mĂȘme temps, ce qui rĂ©sulte peut-ĂȘtre de la mise en place de certaines mesures concrĂštes dans des Ă©tablissements. Tous les services de l’hĂŽpital sont concernĂ©s par les actes de violence, mais ce sont surtout les servcie de psychiatrie, d’urgence et de mĂ©decine qui sont les plus touchĂ©s. Intervention pour endiguer la violence dans 50% des cas, le personnel gĂšre seul les actes de violence, parfois il y a recours aux forces de l’Ordre, ou au service de sĂ©curitĂ© interne de l’hĂŽpital. Quelle suite est donnĂ©e aux violences subies dans 8 cas sur 10 aucune suite n’est donnĂ©e, il n’y a pas de dĂ©pĂŽt de plainte. La procĂ©dure est jugĂ©e trop lourde, elle est parfois mĂ©connue. Quelles peuvent ĂȘtre les causes des actes de violence envers les soignants ? L’hĂŽpital est une institution qui engendre des formes de est primordial d’essayer d’en dĂ©terminer les causes afin de les prĂ©venir. Les temps d’attente et les conditions d’accueil aux urgences, font l’objet de trĂšs nombreux reproches des amĂ©liorations doivent ĂȘtre envisagĂ©es au niveau de l’organisation des services d’urgence. Nous vivons dĂ©sormais dans un contexte procĂ©durier et le patient est dĂ©sormais un usager. Il peut faire preuve de violence parce qu’il conteste la dĂ©cision mĂ©dicale, ou bien parce que le praticien refuse une prescription, un arrĂȘt de travail, etc Certaines pathologies prĂ©sentĂ©es par le patient pathologies mentales, utilisation de drogues, alcool etc peuvent rendre des personnes agressives. Christophe Dejours dans son livre conjurer la violence » a observĂ© que les violences commises par les usagers du service public Ă©taient plus importantes dans les zones oĂč le chĂŽmage est plus Ă©levĂ©. La rĂ©duction du temps de travail est Ă©galement pointĂ© du doigt puisqu’il a Ă©crasĂ© des temps de travail consacrĂ© Ă  la gestion des civilitĂ©s, l’incivilitĂ© a donc Ă©mergé  Lorsque le service public ne laisse pas de place Ă  l’usager dans la construction de prestation de services, la seule place qu’il peut prendre est celle de l’incivilitĂ© ou de la violence. Devoirs de l’hĂŽpital envers ses agents victimes de violence Il est indispensable de ne pas hĂ©siter Ă  porter plainte en matiĂšre de violence, il ne faut pas faire preuve de fatalisme, le dĂ©pĂŽt de plainte doit ĂȘtre favorisĂ©. Les soignants doivent ĂȘtre informĂ©s qu’ils peuvent dĂ©poser plainte. La plainte doit ĂȘtre nominative. La victime peut se domicilier Ă  l’hĂŽpital si elle ne souhaite pas faire apparaĂźtre son adresse personnelle Ă  cette occasion. Suites en cas de dĂ©pĂŽt de plainte Lorsque la victime porte plainte contre son auteur, les sanctions sont sĂ©vĂšres. Dans le Code pĂ©nal les peines sont maximum, s’agissant d’un soignant, c’est Ă  dire un professionnel qui accomplit une mission de service juges veulent Ă©galement faire des exemples de ces affaires, on ne travaille pas Ă  l’hĂŽpital pour se faire agresser ! » NĂ©anmoins de nombreux soignants agressĂ©s ne portent pas plainte, car cette violence est ressentie comme une mise en Ă©chec or ce n’est pas parce que le soignant se fait agressĂ© qu’il est un mauvais soignant
 Tous les actes de violence doivent ĂȘtre signalĂ©s Ă  l’Observatoire L’article 11 de la loi du 13 juillet 1983 assure une protection fondamentale de la collectivitĂ© l’hĂŽpital public est donc tenu de protĂ©ger contre les agressions ses agents et doit rĂ©parer le prĂ©judice subi. Ainsi le directeur de l’établissement doit, si un agent est victime de violence, poursuivre l’auteur sur la demande de la victime, salariĂ©e de l’hĂŽpital, assurer la dĂ©fense de la victime par exemple les honoraires de l’avocat. Si l’auteur de l’acte de violence n’est pas retrouvĂ© ou s’il est insolvable, c’est l’hĂŽpital qui devra indemniser le prĂ©judice moral, matĂ©riel et corporel. Il est essentiel de solliciter cette rĂ©paration. L’hĂŽpital pourra ensuite se retourner contre les auteurs pour faire rembourser ses frais. Autres devoirs de l’hĂŽpital L’hĂŽpital doit assurer une prise en charge de la violence psychologique, mais Ă©galement mettre en oeuvre des moyens de prĂ©vention concrets par exemple rĂ©organiser pour diminuer les temps d’attente aux urgences, former les agents Ă  la gestion de la violence, etc PrĂ©vention des actes de violence chez les soignants Ă  l’hĂŽpital Etudier les actes de violence et dĂ©finir des actions A partir de cette Ă©tude des actes de violence, il faut identifier les moments les plus dĂ©licats Ă  gĂ©rer au cours de la journĂ©e au sein de chaque service, Ă  quels moments se produisent prĂ©fĂ©rentiellement les actes de violence afin de mener une politique adĂ©quate l’organisation du service pourra ĂȘtre modifiĂ©e, les Ă©quipes de soignants pourront ĂȘtre renforcĂ©es par exemple, sur certaines pĂ©riodes de la journĂ©e. Il faut chercher Ă  savoir qui sont les auteurs des actes de violence ce sont surtout les patients, mais il y a une Ă©volution croissante des actes de violence chez les accompagnants, les visiteurs il faudra alors travailler sur les flux au sein de l’établissement, revoir les structures d’accueil, par exemple limiter l’accĂšs des accompagnants en unitĂ©s de soins, dĂ©velopper une rĂ©elle politique d’accueil et de prise en charge des accompagnants, etc Le personnel soignant peut parfois Ă©galement ĂȘtre auteur de violence ces actes de maltraitance ne sont pas pris en compte par l’observatoire. Des procĂ©dures d’accompagnement des victimes de violence doivent ĂȘtre mises en place. Formation des agents de l’hĂŽpital Ă  la gestion de la violence des usagers Des formations dispensĂ©es aux salariĂ©s des compagnies aĂ©riennes pour gĂ©rer les passagers violents, sont dispensĂ©es Ă©galement aux soignants pour apprendre, entre autre, Ă  identifier le conflit, dĂ©tecter les patients qui pouraient ĂȘtre violents tout comme les navigants savent dĂ©tecter les passagers qui pourraient ĂȘtre violents, repĂ©rer l’attitude dĂ©sinvolte de certains patients, leur gestuel, leur langage, etc Ces formations permettent d’apprendre Ă©galement Ă  dĂ©samorcer un conflit aprĂšs avoir Ă©valuĂ© le potentiel de violence du patient ou de l’accompagnant, il faut faire aussitĂŽt du dĂ©samorçage, afin que les soignants ne quittent jamais leur rĂŽle de soignant, gardent le contrĂŽle de la situation. Etablir un protocole d’accord entre l’hĂŽpital et les forces de police En aoĂ»t 2005, un protocole a Ă©tĂ© signĂ© entre le MinistĂšre de l’intĂ©rieur et le MinistĂšre de la santĂ©, en juin 2010 un autre protocole a Ă©tĂ© signĂ© Ces protocoles, signĂ©s gĂ©nĂ©ralement Ă  l’initiative des directeurs d’établissement, visent Ă  dĂ©finir les relations quotidiennes entre l’hĂŽpital et les forces de l’ordre dans certaines situations, telles que la venue de dĂ©tenus Ă  l’hĂŽpital. PrĂ©voir de mettre Ă  disposition des salles pour l’attente des dĂ©tenus, afin que les patients et les dĂ©tenus n’attendent pas dans la mĂȘme piĂšce, pour Ă©viter que l’agressivitĂ© se gĂ©nĂ©ralise. Agencement des locaux DĂšs leur conception, il faut songer Ă  mettre en place tour ce qui peut limiter les actes de violences. Un simple changement d’organisation des flux peut permettre une meilleure prĂ©vention de la violence au sein de l’établissement. Eviter d’installer par exemple une salle oĂč les soignants se dĂ©tendent et se restaurent en plein coeur d’un service d’urgence. Les soignants doivent avoir la possibilitĂ© de fuir dans une autre piĂšce en cas d’agression. Eviter des angles vifs dans les salles d’attente des urgence, pour Ă©viter toute blessure en cas de choc. Les couleurs des locaux doivent ĂȘtre bien choisies, apaisantes, etc Les patients ont des droits mais Ă©galement des devoirs. Les actes de violence doivent ĂȘtre signalĂ©s, des suites judiciaires doivent ĂȘtre donnĂ©es et la prise en charge des victimes doit ĂȘtre assurĂ©e. Un plan de prĂ©vention et des formations adaptĂ©es doivent ĂȘtre instaurĂ©s. Les directions des Ă©tablissements de santĂ© doivent s’impliquer dans la prĂ©vention de cette violence. A cĂŽtĂ© des actes de violence externe, on dĂ©crit Ă©galement une violence interne aux Ă©tablissements une violence qui Ă©mane de l’institution elle mĂȘme, les soignants subissant des pression de la part de la hiĂ©rarchie. C’est souvent un manque de formation en management qui est Ă  l’origine de cette violence interne. A aucun moment de leur cursus, les mĂ©decins, par exemple, n’ont Ă©tĂ© formĂ©s au management
 Ces informations ont Ă©tĂ© recueillies lors d’une confĂ©rence dĂ©bat organisĂ©e Ă  Lyon La violence dans les Ă©tablissements de soins » Vous pouvez lire Ă©galement les articles suivants La violence au travail La souffrance du mĂ©decin SantĂ© au travail des mĂ©decins libĂ©raux PubliĂ© le 19/11/2021 Ă  1945, Mis Ă  jour le 20/11/2021 Ă  0835 La prison de Borgo, en 2018. PASCAL POCHARD-CASABIANCA / dĂ©tenu qui avait agressĂ© deux gardiens de la prison de Borgo, les visages de la RĂ©publique» pour l'accusation, a Ă©tĂ© condamnĂ© dans la nuit de vendredi Ă  samedi par les Assises de Bastia Ă  20 ans de rĂ©clusion criminelle. Une peine qui, prononcĂ©e aprĂšs un court dĂ©libĂ©rĂ© de quatre heures, a satisfait» les gardiens selon leurs lire aussiL'indĂ©pendantiste corse Charles Pieri condamnĂ© Ă  6 mois de prison fermeMorad Akaouch, 32 ans, encourt la rĂ©clusion criminelle Ă  perpĂ©tuitĂ© pour cette attaque le 19 janvier 2018, Ă  six mois de sa sortie de dĂ©tention. Il les avait blessĂ©s Ă  de multiples reprises Ă  la tĂȘte, au niveau des cervicales et des clavicules, avec une arme blanche jamais retrouvĂ©e. La cour a Ă©galement imposĂ© un suivi socio-judiciaire pendant cinq ans aprĂšs la peine, avec trois ans de prison supplĂ©mentaire en cas de non-respect la violence de l'acte, le nombre de coups portĂ©s dans la zone haute du corps, ont Ă©tĂ© retenu», a prĂ©cisĂ© la prĂ©sidente de la cour. La prĂ©mĂ©ditation a Ă©galement Ă©tĂ© retenue contre un accusĂ© qui a tendance Ă  se victimiser, avec une personnalitĂ© impulsive», a-t-elle coups de couteau pour chaque surveillantLes deux gardiens prĂ©sentaient 11 et 13 plaies, chacun ayant deux plaies profondes», sans pronostic vital engagĂ©, avait tĂ©moignĂ© cette semaine le mĂ©decin lĂ©giste qui les avait examinĂ©s. Pour Arnaud Viornery, l'avocat gĂ©nĂ©ral, qui a avait requis 25 ans de rĂ©clusion criminelle, on a tentĂ© de tuer avec prĂ©mĂ©ditation des surveillants pĂ©nitentiaires qui, dans leur rĂŽle, exerce le visage de la RĂ©publique» et qui ne mĂ©ritaient pas ce qu'il leur est arrivé».Jugeant l'intention homicide» Ă©vidente et patente», Arnaud Viornery avait en revanche totalement Ă©cartĂ© le mobile terroriste», reconnaissant simplement une connotation religieuse» dans cet acte. AprĂšs les faits, le dĂ©tenu avait criĂ© Allah Akbar» puis s'Ă©tait drapĂ© d'un drapeau palestinien. Pour le magistrat, l'acte de l'accusĂ©, prĂ©mĂ©ditĂ©, s'inscrit dans le champ d'un tunnel de vengeance qu'on se construit soi-mĂȘme et qui conduit au sang» Morad Akaouch s'est enfermĂ© dans un trait de personnalitĂ© oĂč tout le monde lui en veut» et a fini par cĂ©der Ă  ce qu'il a vĂ©cu comme une injustice de trop».À lire aussiQuatre ans de prison requis contre l'Ă©pouse du narcotrafiquant El Chapo»Sans contester les agressions, Morad Akaouch a demandĂ© pardon» aux gardiens agressĂ©s, au premier jour de son procĂšs, et affirmĂ© que son acte n'Ă©tait pas prĂ©mĂ©ditĂ© et qu'il n'avait pas eu l'intention de tuer», Ă©voquant un accĂšs de colĂšre» liĂ© au harcĂšlement des surveillants». Avant les rĂ©quisitions, qui ont laissĂ© Morad Akaouch impassible, les trois avocats des parties civiles avaient Ă©galement plaidĂ© la prĂ©mĂ©ditation et demandĂ© une dĂ©cision juste, Ă  la mesure de la souffrance des victimes», en dĂ©crivant en la personne de Morad Akaouch un monstre tapi qui ne demande qu'Ă  surgir».À VOIR AUSSI – Massacre dans une prison en Équateur les proches des dĂ©tenus attendent dĂ©sespĂ©rĂ©ment des nouvelles

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