🍻 Il A Fait Une Liste Qui A Sauver Des Vies
Ily a aussi ces héros de l’ombre, ces techniciens qui veillent à ce que le personnel soignant puisse mener à bien ses missions et sauver des vies. Chez ZORGI , société belge qui propose des solutions IT pour le secteur des soins de santé, Estelle Masse, Loris Refojos Barreira, tous deux Functional Analyst, et Marie Bailly, UX/UI Designer œuvrent à la bonne transition
Ily a surdose (overdose) d’une drogue lorsque le corps ne peut pas supporter la quantité de drogue absorbée. La surdose peut avoir des conséquences graves pour la santé et notamment dans le pire des cas entraîner la mort. Cependant on peut réagir à une surdose. Les substances sources de surdose sont notamment : les drogues ou
Uneplaylist pour sauver des vies. Pour aider les personnes qui souhaitent se former aux premiers secours, l’hôpital presbytérien de New York a développé une liste de 40 morceaux qui ont tous une chose en commun: un rythme de 100
Quest ce que tu veux dire par là , tuer des personnes pour qu'un plus grand nombre est la vie sauve ou juste faire un choix de sauver un groupe plus nombreux, c'est à dire de ne pas pouvoir sauver tout le monde ? Dans le premier cas, je peux comprendre la notion de sacrifice mais pas dans le deuxième où en fait, on ne peut pas sauver tout le monde d'où l'on fait un choix.
Aprèsla lecture de ce texte, Alain Bergeron, de la firme Land ’N’ Sea, m’a fait parvenir de la documentation sur un produit qui pourrait littéralement sauver des vies.
Lasolution à ce puzzle est constituéè de 9 lettres et commence par la lettre S. CodyCross Solution pour IL A FAIT UNE LISTE QUI A SAUVÉ DES VIES de mots fléchés et mots croisés. Découvrez les bonnes réponses, synonymes et autres types d'aide pour résoudre chaque puzzle
Lassociation Reporters sans frontières a publié lundi une liste de 30 journalistes, médias et lanceurs d'alerte qui ont contribué par leur travail à sauver des vies en pleine pandémie de
Ils'agit du transfert d'organes d'animaux à des humains. Cette opération est très difficile à réaliser car les membres de notre espèce rejettent généralement les
Danssa dernière adresse à la Nation du lundi 11 mai 2020, le président Macky Sall a fait une importante déclaration visant principalement à apprendre à « vivre avec le virus » du COVID19 à travers une panoplie de décisions d’assouplissement des mesures déjà prises dans un message précédent prononcé au tout début de l’invasion du Sénégal par l’épidémie. Parmi les
AtD4g. SwissCovid, c’est elle. Enfin, pour une grande partie. Ces dernières semaines, Carmela Troncoso a fait partie de la petite équipe d’une dizaine d’ingénieurs de l’EPFL qui ont œuvré à la conception de l’application de traçage des contacts pour lutter contre le virus. C’était de la folie, nous avons travaillé jour et nuit. Nous avons réalisé en trois mois un travail qui prend d’ordinaire plus d’un an», raconte l’informaticienne. Carmela Troncoso a été, pour SwissCovid, la garante d’un respect absolu, par l’app, de la sphère privée. Avec succès son travail n’a pas été pris en défaut. Professeure assistante en sécurité informatique et en respect de la vie privée, l’Espagnole de 38 ans vient d’être nommée par le magazine Fortune parmi les 40 personnalités de moins de 40 ans les plus marquantes dans le monde de la tech. En effet, Carmela Troncoso est beaucoup plus que Mme SwissCovid», puisque son travail est à la base des solutions de traçage de contact, qui est déployé dans plus de 12 pays européens et disponible sur des milliards de téléphones mobiles. Rencontre, cette semaine, dans son petit bureau à l’ Temps Comment s’est passé votre retour à l’enseignement, cette semaine, avec la rentrée universitaire?Carmela Troncoso Cela faisait vraiment étrange de voir autant de monde… Avec l’équipe de SwissCovid, nous avons travaillé ici pendant longtemps dans des bâtiments quasi déserts. Mais cela m’a fait du bien de retrouver mes doctorants que j’avais dû complètement délaisser durant des mois… Et j’ai aimé retrouver le contact avec des étudiants. Même si enseigner en même temps à un tiers des étudiants présents en classe et deux tiers en ligne, c’est un peu étrange. Capter l’attention de ces deux audiences en même temps, c’est un joli leur enseignez la sécurité, mais aussi le respect de la vie privée. Y sont-ils déjà sensibles?Pas forcément au début. Ce qui compte, dès le départ, c’est que les étudiants comprennent que tout ce qu’ils feront aura potentiellement un impact colossal sur le monde. Le temps où vous conceviez simplement des logiciels pour ordinateurs, dans des mondes cloisonnés, est révolu. Aujourd’hui, le moindre programme, service ou app peut influencer la vie de milliards de gens. Ces étudiants, qui travailleront pour certains auprès de géants de la tech ou créeront leur start-up, doivent savoir qu’ils auront entre les mains le pouvoir de façonner la société de est née votre passion pour le respect de la vie privée?Lorsque j’ai fini mes études d’ingénieur en télécommunication, je ne voulais pas travailler dans une grande entreprise, avec un cadre rigide, des horaires définis et porter un costume. J’ai décidé de faire un doctorat, mais je ne savais pas sur quel sujet. Mon directeur de thèse m’a mis en relation avec un chercheur sur les questions de vie privée. Et cela a été le déclic en tant que chercheur, vous êtes curieux, vous voulez chercher des solutions à des problèmes complexes avec de nouveaux outils. Œuvrer au respect de la vie privée dans le monde numérique est devenu ma passion et aussi une sorte de mission. Tout en sachant que la moindre erreur peut avoir des conséquences catastrophiques. Travailler sur SwissCovid a ainsi été participé à l’écriture de son code informatique?Hélas non, je n’avais pas assez de temps… Mon travail, c’était de m’assurer à chaque étape que l’app était la plus respectueuse possible de la vie privée, en dessinant son architecture et bien sûr en analysant des milliers de lignes de code. Au début, nous participions uniquement à un projet européen sur les systèmes de traçage. Mais dès que nous avons vu que la direction prise n’était pas assez respectueuse de la vie privée, nous avons créé notre propre solution. Nous avons été des pionniers. Et aujourd’hui, nous partageons notre expérience avec de nombreux êtes-vous satisfaite de SwissCovid?Compte tenu du temps incroyablement court dont nous disposions, oui, nous avons créé la meilleure app de traçage. J’en suis certaine. Si vous m’aviez donné un an pour la développer, j’aurais créé une app encore plus solide. Mais SwissCovid, développée en un temps ridiculement court, est déjà très robuste et protège votre anonymat. La solution idéale pour la prochaine pandémie sera meilleure encore, mais sera probablement basée sur les mêmes principes fondamentaux que nous avons élaborés, en particulier la aussi SwissCovid est utile, mais pourrait l’être davantage encoreSwissCovid compte environ 1,6 million d’utilisateurs. Que pensez-vous de ce chiffre?Bien sûr, je préférerais que les 8,5 millions de Suisses l’utilisent. Mais soyons réalistes SwissCovid a été l’app la plus rapidement adoptée de l’histoire du pays. Et je pense que plus de personnes réaliseront qu'elle est utile, plus son taux d'adoption augmentera. Nous savons depuis le mois d’août que plusieurs dizaines de personnes ont été alertées par l’app, se sont fait tester, et ont été déclarées positives grâce à SwissCovid. Grâce à l’app, ces personnes ont pu s’isoler à temps et ne pas infecter les autres. C’est une preuve de l’utilité de l’app, qui n’a coûté que 1 million de francs. C’est un prix ridicule par rapport à toutes les vies sauvées et les hospitalisations évitées. On ne saura jamais ces chiffres, mais l’essentiel n’est pas là nous savons qu’une simple app a permis d’éviter des doit être très valorisant pour vous…Bien sûr. Pouvais-je imaginer qu’en tant qu’ingénieure, je contribuerais à sauver des vies? Mais l’essentiel est aussi ailleurs les gens ont l’habitude d’entendre que les données sont l’or du XXIe siècle. Et là , nous avons prouvé l’efficacité d’une app qui fonctionne sans échange de données. Vous ne saurez jamais qui vous a alerté et qui vous pourrez alerter. C’est un signal très fort que vous envoyons non, il n’y a pas de fatalité à utiliser et abuser de vos données. Il n’y a pas de fatalité non plus à accepter un capitalisme de la surveillance de la part des entreprises. J’espère que nous pouvons ainsi montrer la voie vers un nouveau modèle. Battons-nous pour le respect de notre vie début, vos travaux ont fortement influencé Apple et Google. Et tout récemment, ces deux sociétés ont intégré dans leurs systèmes d’exploitation pour mobiles des bases de systèmes de traçage de contact. N’y a-t-il pas le risque qu’elles prennent trop de pouvoir?Ce n’est pas un risque. C’est la réalité. Le simple fait que nous avons dû, au printemps, discuter avec Apple et Google pour une utilisation optimale de Bluetooth ou pour que leurs systèmes se parlent le montre nous avions besoin d’Apple et de Google. Ils ont donc trop de pouvoir. Nous avons fait très attention à ce que les serveurs informatiques restent sous le contrôle des autorités nationales de santé publique et nous demeurerons vigilants. Auparavant, nous parlions d’un déséquilibre des relations entre les autorités et les citoyens. Désormais, cette crainte a glissé vers les relations entre les Etats et les multinationales. C’est un moment délicat. Mais il n’y a aucune fatalité face aux géants de la jugez-vous les ambitions de Google, Apple ou Amazon dans le secteur de la santé?Restons vigilants. Conservons le contrôle de nos données personnelles. Ce n’est pas parce qu’une société nous assure que toutes nos données demeurent sur notre téléphone que nous en gardons forcément le contrôle. Soyons vigilants face au discours marketing de certaines multinationales qui affirment respecter notre vie privée, tout en nous enfermant dans leurs services. J’en reviens à l’importance de l’enseignement si les ingénieurs de demain gardent en tête le respect de la vie privée, il y a un espoir. Et j’ajoute que sa défense n’est pas un but en soi c’est la défense contre des abus de pouvoir potentiels. Si vous ne dites pas à vos parents où vous allez le samedi soir, ce n’est pas parce que vous voulez le cacher. C’est pour éviter qu’ils ne vous empêchent de vous y l’impression que les consommateurs ont baissé les bras et acceptent que Facebook ou Google utilisent librement leurs données? Ou qu’au contraire, il y a un vent de révolte contre ce pillage de données personnelles?Je pense que les gens ont de plus en plus conscience de l’importance de se protéger face à ces abus de pouvoir. Mais en même temps, il faut demeurer conscient de l’utilité qu’ont ces services. Qu’aurions-nous fait, durant le semi-confinement, sans WhatsApp, Zoom, Facebook ou encore Slack? Il y a plusieurs années, il m’a fallu six mois de plus que mes amis avant d’utiliser WhatsApp. A un moment, ils m’ont dit nous n’allons plus t’appeler, tu dois être sur WhatsApp si tu veux savoir où et quand on se rencontre. Et aujourd’hui, si je veux voir mon neveu grandir – il habite près de Paris –, je dois utiliser une solution vidéo proposée par un géant de la tech… Je ne pense donc pas qu’il faille fustiger les gens qui utilisent ce type de services. Mais j’ai l’espoir que nous puissions faire évoluer leurs modèles d’affaires pour qu’ils soient plus respectueux des famille est en Espagne, j’imagine que vous ne l’avez pas vue depuis longtemps…En effet, je suis juste allée la voir cet été en voiture, avec mon épouse. On a fait une longue route, on en a profité pour faire des marches le long du trajet. C’est plus dur encore pour mon épouse, dont la famille est aux Etats-Unis. Impossible d’y aller… Du coup, tous les samedis midi, je partage un repas avec mes parents via Skype. Et mon épouse fait de même avec les siens le dimanche soir… C’est très appréciez-vous votre nomination dans le top 40 de Fortune»?Je ne sais pas… Bien sûr, cela fait plaisir… Mais je me retrouve, dans ce palmarès, aux côtés de responsables de Facebook et de WhatsApp et d’entrepreneurs qui ont créé des start-up qui valent déjà des milliards. Bon, heureusement qu’il y a aussi dans cette liste Max Schrems, le jeune avocat autrichien en procès avec Facebook et qui a fait invalider les accords Safe Harbor et Privacy Shield entre les Etats-Unis et l’Union européenne car ils ne respectaient pas les droits fondamentaux européens en matière de protection des données. Nous partageons la même mission de renforcer la sphère privée dans le numérique, avec des approches complémentaires. Cela montre que le magazine Fortune ne valorise pas que des entrepreneurs et des managers à succès, mais prend aussi en considération des gens qui veulent changer les choses, ce qui est beaucoup plus important que ma petite commencez cependant à être un modèle pour les femmes. Or les femmes sont justement toujours sous-représentées dans la tech…Absolument. Il y a quelques années, cette sous-représentation ne m’avait pas frappée, car le petit monde de la vie privée numérique est plutôt égalitaire et de nombreuses femmes y travaillent. Mais dans la tech en général, nous ne sommes vraiment pas beaucoup… Je n’aime pas du tout être sous les projecteurs. Mais j’estime en même temps important de m’engager pour la cause des femmes, mais aussi pour la cause des minorités sexuelles. Quand l’EPFL a affiché des dessins géants de nombreux ingénieurs sur le campus, j’ai demandé à ce que le drapeau LGBT figure derrière moi. L’EPFL a tout de suite accepté. C’est très important pour moi de montrer que, quelles que soient votre origine, votre religion ou vos préférences sexuelles, vous avez toutes vos chances EXPRESS17 septembre 1982 Naissance à Vigo Espagne.2006 Master en ingénierie des télécommunications à l’Université de Doctorat en ingénierie à l’Université de KU Leuven Belgique.2012-2015 Chercheuse et responsable sécurité chez Gradiant à Chercheuse en sécurité à l’institut IMDEA de 2017 Professeure assistante à l’ QUESTIONNAIRE DE PROUSTQuel est votre fond d’écran?Attendez, je ne sais même pas, laissez-moi vérifier… Ah oui, une photo prise à Paris, une soucoupe volante dessinée avec des plantes sur un pour représenter l’intelligence?Marie Curie, non seulement pour ses contributions à la science, mais aussi pour son rôle modèle sur comment être une scientifique et sa capacité à communiquer le sens de la vous deviez changer quelque chose à votre biographie?Rien. Même les décisions ou événements négatifs me rendent plus vieille chose que vous possédez?Un frigo des années 1950 qui appartenait à ma grand-mère. Je l’utilise comme plus mauvaise habitude?Trop dernier livre que vous avez lu?Plus jeune, je lisais beaucoup. Maintenant, je n’en ai hélas plus le temps…Dans votre sac/serviette, il y a toujours…?Mon des raisons qui vous fait aimer la Suisse?Les la plus précieuse de votre iPhone? d’amis avez-vous sur Facebook?Aucune idée. Je n’utilise pas Facebook. D’ailleurs, je devrais désinstaller cette pire cauchemar?Je déteste les serpents…Une île à découvrir, mais où Carmela Troncoso n'ira jamais Queimada Grande, l’île aux singuliers serpents
Voir toute la catégorie Pro Publié le 06/09/19 à 14h00 7 L’AML, le service de géolocalisation automatique des appels d’urgence, reste encore mal ou pas du tout exploité dans certains pays d’Europe, dont la France. Pourtant, son application pourrait sauver bien des vies. Mais comment ça marche l’AML ? Il a fallu le drame de cet été avec la chute mortelle dans un ravin en Italie d’un randonneur français, dont le corps a été retrouvé quelque neuf jours plus tard, pour remettre en lumière l’Advanced Mobile Location ou AML, ce service de géolocalisation marchant de concert avec le numéro d’urgence est intégré dans près de 90 % des smartphones IOS et Android vendus en Europe. Le randonneur français s’était servi de son téléphone mobile pour appeler les secours via le 112 et aurait dû à ce titre être géolocalisé. Malheureusement, il n’en fut rien. Le plus dramatique pour le randonneur a été de s’entendre dire au cours de l’échange téléphonique — rendu publique — avec les secours italiens qu’ils n’arrivaient pas à le localiser précisément. Et ce, malgré les données récupérées auprès des opérateurs téléphoniques grâce aux antennes-relais. Mais celles-ci se sont révélées trop imprécises la zone de recherche étant trop vaste — une vingtaine de kilomètres. On imagine le désespoir et le calvaire vécus par le randonneur…C’est quoi l’Advanced Mobile Location ?Contacté par Les Numériques, c’est Benoît Vivier, membre de l’ONG European Emergency Number Association EENA qui en parle le mieux. Installée à Bruxelles, l’EENA milite auprès des pays européens pour l’adoption de cette technologie permettant de géolocaliser automatiquement une personne ayant contacté le 112 ou un autre numéro d’urgence propre à chaque pays. L'ONG travaille également avec Waze et DJI. Selon l’EENA, 70 % des appels d’urgence en Europe sont passés depuis des téléphones portables. Généralement, en fonction du nombre d’antennes-relais et de la capacité de l’opérateur, la géolocalisation de l’appelant varie de 2 km en zones urbaines à 30 km en zones rurales ou montagneuses. Lorsqu’une personne appelle le 112, numéro d’urgence valide dans toute l’Union européenne créé en 1991 par la Communauté européenne, ou un numéro propre au pays où elle se trouve, elle est mise en relation avec un opérateur dont la première question est "Où vous trouvez-vous ?". Mais dans la majeure partie des cas, "la personne appelante est dans un tel état de stress qu’elle est parfois incapable de dire exactement sa position", nous raconte Benoît Vivier. Ainsi, au Royaume-Uni, on recense chaque année près de 143 000 cas de personnes qui sont dans l’incapacité de parler clairement. Autre chiffre éloquent, environ 36 000 incidents par an impliquent des recherches de plus de 30 minutes, car l’appelant est incapable de donner sa de ce constat, les services d’urgences du Royaume-Uni, en collaboration avec quatre opérateurs téléphoniques britanniques et les fabricants de mobiles Sony et HTC, ont développé l’Advanced Mobile Location ou AML à partir de 2014, alors que depuis 2012 la législation européenne imposait que les appels au 112 soient géolocalisés. Avant tout chose, il n’est pas nécessaire de télécharger une application dédiée nous explique Benoît Vivier. En effet, près de 90 % des smartphones iOS et Android en circulation ont intégré nativement cette technologie 2016 pour Google à partir de la version Gingerbread et 2018 pour iOS Lors d’un appel au 112, un SMS ou une requête http post contenant des données est envoyé simultanément vers les secours d’urgence dédiés. Lorsqu’on se penche sur ledit SMS, il s’agit d’une longue liste de chiffres et de lettres permettant de donner une géolocalisation avec une précision de l’ordre de 100 m, voire 30 m dans certains cas. Pour cela, la technologie AML s’appuie sur la puce GPS du mobile, mais également sur le Wi-Fi et les noter que Google a de son côté développé une technologie identique baptisée "ELS" Emergency Location Service intégré sur tous les smartphones Benoît Vivier nous compte de nombreux cas d’usage où l’AML a permis d’éviter des drames comme en Nouvelle-Zélande où les secours ont pu géolocaliser à 6 m près un groupe de campeurs perdu, sans eau, sans nourriture et avec un blessé. Ou le cas d'un petit Lituanien de 7 ans dont le père avait fait un malaise. Il ne connaissait pas l’adresse ni ne possédait de numéros de téléphone de la famille. La triangulation des antennes-relais donnait une position de l’ordre de 14 km. Heureusement, le mobile sous Android possédait l’ELS qui a permis de réduire le périmètre de recherche à 6 m ! Dernier exemple, en Finlande où selon la prononciation de la ville, les routes pour s’y rendre ne sont plus les mêmes, le nom d'une ville peut avoir une signification différente selon leur prononciation. Prenez "Eekkerööntie" qui peut-être épeler "Eckeröntie", "Ekeröntie" ou en suédois "Eckerövägen", "Ekerövägen". Sans l’AML, point de salut ! D'autres exemples, Benoît Vivier en possède tout un rayon. Mais le hic de l’AML réside dans la capacité des secours locaux à savoir déchiffrer le SMS en question. Cela implique des équipements adéquats de la part des services de secours et des dépenses. Selon nos confrères de France Inter, le coût serait de "plusieurs dizaines de milliers d’euros par pays", et de citer l’exemple de l’Estonie où la création d’une plateforme capable de décrypter les SMS d’AML a coûté "environ 30 000 €". Ce n’est pas si excessif pour sauver des vies surtout lorsque certains pays sont capables de dépenser des sommes folles pour envoyer des satellites de reconnaissance capables de saisir des détails au sol de l’ordre du mètre…Particularité de la France et de l’ItalieSi l’Italie et la France tardent à mettre en place une plateforme centralisée, c’est justement à cause de la décentralisation. En effet, en France, les services d’urgences sont gérés au niveau départemental tandis qu’en Italie, ils le sont au niveau régional ! Dans le cas italien, ce sont des dissensions régionales qui empêchent le déploiement de l’AML. Si le nord de l’Italie a adopté la technologie, ce n’est pas le cas dans le sud du pays, précisément là où le randonneur français a trouvé la 18-112 chez les pompiers françaisEn France, certains services des pompiers SDIS 06 - SDIS 83 - SDIS 56 utilisent un système de géolocalisation baptisé "GEOLOC 18-112".Concrètement, lors d’un appel vers le 112 ou le 18, un SMS contenant un lien http est renvoyé vers l’appelant qui doit cliquer dessus. Cette technique permet aux pompiers de géolocaliser le plus précisément possible le requérant en fonction de la couverture réseau via les coordonnées géographiques latitude, longitude et par l’adresse — lorsque celle-ci est reconnue. L’application est capable de reconnaître le type de smartphone utilisé iOS, Android ou Windows Phone. La police belge utilise également ce même type d' pour Benoît Vivier qui a de nombreuses discussions avec les autorités françaises, notamment le ministère de l’Intérieur, le dossier avance bien et le retard pris semble se résorber. De toute façon, la France et l’Italie n’ont pas vraiment le choix. En effet, l’Union européenne impose que tous ses États membres mettent en place l’AML au plus tard en décembre 2020. Quant aux fabricants de smartphones vendus en Europe, la date limite est février 2022 pour se mettre en une quinzaine de pays de l’Union européenne — parmi lesquels la Belgique, le Royaume-Uni et l’Autriche — ont activé la technologie se convaincre de l’utilité de l’AML, il suffit de se pencher sur une étude dont l’EENA se fait l’écho. Ce rapport montre que si l’ensemble des pays européens déployait l’AML, 7 500 vies pourraient être sauvées sur 10 ans occasionnant ainsi une économie de 95 milliards d’euros en frais de recherche et d’intervention. Publications qui peuvent vous intéresser
Publié22 juin 2022, 1020États-UnisUne proposition de loi pour sauver des milliers de vies»Des sénateurs américains ont dévoilé mardi, un texte visant à restreindre l’accès aux armes à feu. Une série de réformes limitées qui constitue malgré tout une première, depuis des d’archivesAFPDes sénateurs américains des deux bords ont dévoilé mardi, une proposition de loi visant à restreindre la violence par arme à feu, après une série de fusillades meurtrières, un texte qui reste très en deçà des mesures réclamées par le président Joe Biden, mais constitue malgré tout une première, depuis des une Amérique profondément divisée, un accord au Congrès entre élus démocrates et républicains est en effet rare, d’autant plus sur ce sujet très clivant. Il s’agit de la législation contre la violence par arme à feu la plus importante en presque 30 ans», a tweeté le sénateur démocrate, Chris Murphy. Ce texte de 80 pages va sauver des milliers de vies», a-t-il parlementaire avait été lancée après le massacre d’Uvalde, qui a fait 21 morts dont 19 enfants dans une école primaire du Texas, fin mai, et celui de Buffalo dans l’État de New York, au cours duquel dix personnes noires ont été tuées dans un supermarché mi-mai.Toute urgence»Chuck Schumer, le chef des démocrates au Sénat, a lui aussi qualifié le texte d’avancée». Bien qu’il ne s’agisse pas de tout ce que nous voulions, cette législation est nécessaire de toute urgence», a-t-il dit dans un républicain John Cornyn, qui a travaillé avec Chris Murphy, sur le projet, a affirmé que le texte visait à faire en sorte que les attaques comme celle d’Uvalde soient moins susceptibles de se produire, tout en protégeant le deuxième amendement» de la Constitution, qui permet de détenir des armes à feu. Je suis fier que cette proposition de loi sur la santé mentale et la sécurité scolaire n’impose aucune nouvelle restriction aux propriétaires d’armes à feu respectueux des lois», a-t-il ajouté sur mesures proposées restent très loin de ce que voulait le président Biden, comme l’interdiction des fusils d’assaut. Le texte met notamment en avant le soutien à des lois, État par État, qui permettraient de retirer des mains de personnes jugées dangereuses les armes qu’elles possèdent, selon Chris mesures absentes de l'accordIl entend aussi instaurer le renforcement de la vérification des antécédents judiciaires et psychologiques pour les acheteurs d’armes âgés de 18 à 21 ans ainsi qu’un meilleur contrôle de la vente illégale d’armes, et le financement de programmes dédiés à la santé Biden avait publiquement affiché son soutien aux militants contre la violence par arme à feu en listant les mesures qu’il souhaite voir adoptées mais qui sont absentes de l’accord entre les sénateurs interdiction des fusils d’assaut et des chargeurs à grande capacité, vérifications des antécédents pour l’ensemble des acheteurs d’armes - et pas uniquement les moins de 21 ans - obligation pour les particuliers de garder leurs armes sous clé.AFP
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